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Les français de Corse très critiques sur le figatellu : "Comment ils font pour bouffer ça ?"

Albert Henry et Marie Odile ont acheté une très jolie maison sur une commune du littoral pour leur vacances en Corse depuis 2018. Ils étaient heureux de profiter du confinement pour occuper leur résidence secondaire, pour la première fois en hiver. Mais voilà, la découverte des saveurs authentiques avec les voisins autochtones, "passage obligé pour une bonne intégration", est très mal vécue par le couple Parisien :

" Nous sommes d'accord pour faire des efforts d'intégration, mais là pour le coup faut pas déconner..."


"Le figatellu c'est vraiment dégueulasse ! Oui je n'ai pas peur de le dire sous couvert d'anonymat ! Et puis c'est contraire à nos intérêts de classe. C'est de la bouffe de beauf pour faire des barbeuks à la Corse ! On a pas payé une villa à 1 million d'euro pour bouffer cette horrible saucisse !... Dimanche dernier le voisin nous a invité chez lui pour goutter un figatellu, fait à l'ancienne, par des indigènes qui marchent encore pieds nus...C'est un ancien chef Nationaliste. Pour lui montrer que nous aussi on voulait respecter la tradition, on en a bouffé un kg avec ma femme ! Résultat, quand on est rentré chez nous, ma femme s'est faite vomir et moi, le lendemain j'ai eu les hémorroïdes...Nous sommes d'accord pour faire des efforts d'intégration, mais là pour le coup faut pas déconner ! Tous les week-ends du confinement c'est pareil : On prépare des sandwitchs au figatellu, et on va marcher pendant que Dumè, le voisin Natio bois son pastis sur sa terrasse. et on fait bien dépasser les saucisses pour qu'il les voie...L'autre jour, on a rusé en y foutant de la saucisse du boucher à la place...Et ben il s'en est aperçu ! Il a dit vous mangez français aujourd'hui ? On a pas dormi de la nuit ce soir là ! On a cru qu'il allait dynamiter notre voiture...Le week-end prochain, Dumè nous a invités à assister à la mise à mort de son cochon qu'il engraisse dans son jardin. Il a dit, nous allons le saigner ensemble et récupérer son sang pour faire du boudin. Nous avons très peur..."


Nabiddà Dicuzzà

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