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FLNC : LES ANCIENS COMBATTANTS MENACENT D'ARRÊTER LES TRANQUILLISANTS.


Un ancien activiste affirme avoir été contraints par les cadres de l'organisation clandestine, à se faire prescrire, après le dépôt des armes du FLNC, des tranquillisants par son médecin de famille, afin d'éviter une "rechute" et de modérer ses envies de dynamitage des résidences secondaires de continentaux et des bâtiments publics de la république Française. Selon lui, tous les membres de sa "cellule" ont accepté ce traitement préventif sur la base du volontariat, afin de garantir la paix et la démocratie sur l'île.

Jean Antoine, retraité du FLNC, a accepté de se confier aux journalistes de Ribélation.

"Franchement, on n'en peut plus de ces cachets...Nous sommes devenus mous... L'autre jour j'ai félicité un Français qui vient d'inaugurer sa maison de vacance de 600 m² habitables...J'ai réalisé en racontant ça à ma femme en rentrant à la maison ! Mon ancien binôme, Petru Santu, qui à lui seul a du raser près de 300 résidences secondaires dans notre région, a accroché un drapeau Français devant sa maison ! Lorsque je lui ai demandé pourquoi il avait fait cela, il m'a répondu qu'il trouvait ça joli et que les couleurs étaient belles...Je pense qu'on s'est fait avoir ! Et puis nos vies de couples en pâtissent au quotidien. Depuis 3 ans que nous n'avons plus fait la tournée des caboulots entre amis ! 3 ans que nos femmes en profitent pour nous faire participer aux taches ménagères. L'autre jour, mon voisin qui a toujours voté le clan s'est foutu de ma gueule lorsqu'il m'a vu étendre le linge dans le jardin !...De temps en temps nos nouveaux chefs en costumes, font le tour des villages en nous demandant de tenir bon, de continuer nos traitements, que la victoire est proche... La démocratie n'avemu una techja ! Elle a envoyé certains d'entre nous aux commandes de l'Assemblée de Corse, et pour nous , anciens postiers de la nuit, elle nous promet de beaux jours à Castelluciu ou au V240 !...Moi, cela fait une semaine que j'ai arrêté les cachets, et je recommence à peine à reprendre mes esprits. Je compte bien convaincre mes frères de lutte à en faire autant ! Hier, en rangeant ma cave, j'ai retrouvé des vieilles boites de tampax de ma femme et quelques détonateurs. Je pense que je vais replonger..."

Nab. Dicuzzà

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