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Ajaccio : Le meeting de Gilles Simeoni évacué après l'explosion d'un vagin.


Hier, près de 100000 personnes avaient franchi la porte du palais des congrès d'Ajaccio, tous vêtus de bérets et de pardessus Prada. Ils pensaient faire trembler la terre, mais ont été secoués par l'explosion du vagin d'une groupie du Président de l'Exécutif sortant, assise au troisième rang. La déflagration, d'une violence inouïe, accompagnée d'un raz de marée qui a submergé les 2 premiers rangs de l’amphithéâtre, n'a fait fort heureusement aucun noyé ni blessé grave, mais a provoqué un immense mouvement de foule. Les organisateurs ont du se résoudre à faire évacuer la salle.

"J'étais au premier rang en 'Red Zone' avec toutes mes copines lorsque le barrage à lâché..." Nous explique Ludivina, qui n'a pas hésité à se rendre à pied, depuis son domicile Cours Grandval, jusqu'au palais des congrès, pour écouter le discours de "l'enfant prodige du Niolu", Gilles Simeoni. Celui dont la Corse entière, s'apprête à célébrer l'avènement sur le trône de la future République Dépendante de Corse, dans le 'respect des institutions Françaises'. " On a tous cru à un attentat de Daesh ! J'ai été un peu sonnée sur le coup...L'explosion était l'équivalent de 10kg d'un mélange de nitrate Fuel couplé à 3 bouteilles de gaz !...Et je m'y connais bien en explosif ! Avant que je ne rencontre mon compagnon qui est chargé de mission à la CTC, j'étais la petite amie d'un paisanò révolutionnaire, qui faisait ses préparations de nuits bleues sur la table de la cuisine...La pauvre femme qui n'a sans doute pas réussi à contenir son orgasme, a failli toutes nous noyer ! Je vous avouerais que, me concernant, c'était moins une...Gilles est trop beau ! De toutes façons on était déjà toutes trempées. Deux minutes avant l'explosion je disais à mes copines qu'il était indispensable que nous rentrions chez nous pour changer de culotte avant de ressortir boire un coup à la Micro brasserie Impériale..."

Après une interruption de près d'une demi heure, le meeting a repris. L'équipe de campagne de "Pè a Corsica", craignant de nouveaux incidents, a décidé de laisser terminer le meeting à Jean Christophe Angelini et Jean Guy Talamoni.

Devant le palais des congres, à la fin du meeting, un militant autonomiste plaisantait : " Stà sera avemu un paese dà fà, è una muzza dà rifà !..." La jeune femme, dont les jours ne sont pas en danger, a été admise d'urgence à l’hôpital de la Miséricorde, pour y subir une reconstruction vaginale et labiale.

Nab. Dicuzza

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