Val d'Ese : un couple de randonneurs surpris entrain de traire un bouc.

Nouvelle affaire de maltraitance animale au Val d'Ese en ce matin du 15 août : Un couple de randonneurs Parisiens affamés, a tenté vainement de traire un bouc pour "boire un peu de lait..."

La pauvre bête plaquée au sol et malmenée par le couple de touristes n'a dû son salut qu'à un groupe de chasseurs qui rentraient d'une battue au sanglier. Le couple affirme avoir été giflé par un membre de l'équipe de battue et à porté plainte auprès de la gendarmerie de Cauro.

Selon les dires des chasseurs, l'homme maintenait le bouc plaqué au sol par les pattes, pendant que la jeune femme tentait de le traire en pressant et secouant son sexe, qu'elle imaginait être un mamelon... Ils ont dit aux enquêteurs avoir " bousculé un peu le couple, pour leur faire lâcher prise, mais aussi pour rendre sa dignité à la pauvre bête..."

" Je ne savais pas que c'était un bouc. J'avais faim...Je n'avais jamais vu de chèvres auparavant à l'exception de celles d'Emmanuelle Beart dans Manon des sources..." A confié Jean René B. à la brigade de gendarmerie. " Nous sommes partis marcher avec un paquet de chips et un peu d'eau. Je pensais qu'il s'agissait d'une chèvre sauvage et qu'on avait le droit de se nourrir de son lait...Des chasseurs sont venus m'insulter et m'ont dit de foutre le camp. Un petit nerveux s'est approché de moi et m'a balancé une gifle ! Il a dit que j'étais certainement un pédé pour vouloir traire un bouc ! Il a dit que si je n'arrêtais pas immédiatement, il allait me rouer de coups et traire ma femme !...J'ai eu très peur..."

Spontanément, des éleveurs de la région du Prunelli se sont donnés rendez vous devant la gendarmerie de Cauro afin de réclamer disent-ils, " le départ immédiat du couple de plaignants, ainsi qu'un arrêté d'interdiction d'accès aux alpages de la région par les touristes, afin de protéger leurs troupeaux des incivilités des envahisseurs, irrespectueux de la nature et de nos traditions pastorales multiséculaires..."

Nab. Dicuzza