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Corse : les Infirmières excédées par un afflux de "retraités migrants Français".


Les infirmières Libérales Corses ne cachent plus leur colère. Selon elles, la profession n'a plus les moyens humains de prodiguer des soins médicaux sur une population du troisième âge qui connait une croissance exponentielle depuis quelques années sur l'île. Elles mettent aussi l'accent sur un "accueil souvent déplorable" de la part des néo arrivants, que d'aucunes jugent "beaucoup trop exigeants et très peu reconnaissants". Certaines d'entre elles menacent de pratiquer la "préférence Nationale Corse" si des mesures fortes ne sont pas prises pour endiguer cette "immigration sénile massive" et pour faciliter l'installation de jeunes infirmières.

"Ci n'hè troppu !...Avec nos vieux à nous ça a toujours été plus simple, plus convivial...Ils nous offrent le café, on discute beaucoup...Ils ont toujours eu beaucoup de respect pour notre profession..." Nous confie A.M, qui a tenu à rester anonyme. " Avec les exilés continentaux, c'est beaucoup plus compliqué. Nous n'en faisons jamais assez ! Dimanche soir, une dame âgée fraîchement débarquée sur l'île, m'a laissé un message en me sommant de venir chez elle immédiatement à 22 h, pour lui changer la couche...Et je vous passe toutes les insultes qu'elle a laissé sur mon répondeur, parce que je n'ai pas décroché le téléphone !... Avant, un soin sur deux étaient des Corses. Aujourd'hui c'est un sur dix ! La semaine dernière un immigré Bordelais m'a peloté les seins pendant que je lui faisais prendre sa douche ! Et le comble est que sa femme, m'a accusé de l'avoir aguiché en me traitant de salope et de paysanne, depuis son lit médicalisé, dans sa luxueuse villa...N'in possu piu ! Un ci hè piu rispettu ! Si ça continue comme ça et que nos élus ne font rien pour stopper cette invasion, avec mes collègues, nous appliquerons la préférence nationale Corse pour les soins infirmiers ! Les autres, ils n'auront qu'à appeler les urgences ou les pompiers ! Pour moi ils peuvent même monter à la décharge de Vico en stop pour jeter leur couche, si elle est toujours ouverte !..."

N.Dicuzza

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