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Incident diplomatique entre les 2 "pays amis" : J.G. Talamoni ferme l'ambassade de Cor


A l'origine, un "oubli" protocolaire de la part du Président Hollande, lequel a une nouvelle fois "omis" de téléphoner pour présenter ses vœux du nouvel an à son homologue Corse, Jean Guy Talamoni.

Un an après son élection à la Présidence de l'Assemblée de Corse, Jean Guy Talamoni a appelé son homologue Français pour lui présenter ses "revendications" du nouvel an. Il a profité de l'occasion pour signifier à François Hollande qu'il "retirait ses propos" qui qualifiaient la France de "pays ami", provoquant ainsi un "mini séisme" dans les relations entre les deux pays.

Voici la retranscription du message laissé sur le répondeur de François Hollande à l'Elysée :

"Mr le Président Hollande, avant de vous présenter mes vœux pour la nouvelle année, je tenais à vous informer que je mets un terme définitif, sans condition de temps ni de lieu, à la relation d'amitié qui lie nos deux Nations...Je retire donc les propos que j'ai tenu, suite à mon installation à la Présidence de l'Assemblée de Corse, concernant les relations d'amitié qui unissent nos deux pays depuis des siècles...Je constate une fois de plus, après un an de mépris affiché par les représentants de votre gouvernement, de la nouvelle donne politique en Corse, que vous n'avez pas pris la peine de décrocher votre téléphone, comme le veut le protocole entre les pays membres de l'Union Européenne, pour présenter vos vœux au Président de la Nation Corse que je représente. En conséquence, j'ai demandé à nos diplomates de l'Ambassade de Corse à Paris de rentrer immédiatement au pays...A compter de ce jour, le couple Franco-Corse n'existe plus. Je conclurai par un extrait d'une chanson des "Voci di a Gravona", dont je vous laisse le soin de la traduction : Quand' eddi m'accurdarani chi stà tarra hè a mea, tandu saremi amichi parchi saremi pari...Bien à vous. Jean Guy Talamoni. Président de la Nation Corse..."

Selon nos sources, François Hollande refuse catégoriquement de communiquer sur cet incident diplomatique. Il assure que l'Elysée a envoyé en son nom, comme il l'avait fait sous la présidence Bucchini-Giacobbi, une boite de macarons "Ladurée" à l'attention des Présidents Talamoni et Simeoni.

N.Dicuzza

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