200 MIGRANTS CORSES REFOULÉS À LA FRONTIÈRE DES JARDINS DE L'EMPEREUR.

Ils étaient 200 hier encore à Ajaccio pour tenter de passer la frontière des jardins de l'Empereur, fuyant villages et quartiers riches de la ville, pour tenter de passer de l'autre côté, là ou le fantasme collectif disait qu'ils n'avaient pas le droit d'aller. Plusieurs centaines, ont poutant réussi à passer avant hier, mais la France en a décidé autrement, et a bloqué le passage frontalier aux migrants Corses.

Pas d'emeutes de la faim à déplorer, aucun distributeur de kebab n'a été pillé, aucun "magasin de chaussures dans lequel on y lit des livres bizarres" n'a été vandalisé, mais une volonté de passage inébranlable, téléguidée par une force invisible venant d'une étoile noire, ou bien peut être d'un chateau à Montretout.

Certains ont campé une bonne partie de la soirée devant les grilles de la honte, en chantant "imagine" de John Lennon, d'autres ont tenté de chanter des paghjelli, mais n'ont pas réussi.

La dispersion arrivera finalement aux alentours de 21 heures. Les migrants se sont séparés en promettant de revenir aujourd'hui : "Demain on sera chez nous parce que c'est pas que chez eux là bas".