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CORSE : LES VENTES DE VIAGRA EXPLOSENT DEPUIS LE DÉBUT DE LA CAMPAGNE DES TERRITORIALES.


Les chiffres de l'ARS de Corse sont édifiants : 14600 ordonnances pour une boite de viagra, et pour le seul mois de novembre 2015 ! Soit quelques 156000 coïts estimés sous "assistance médicale", contre 5000 mille ordonnances pour les mois de Septembre et Octobre réunis.

Les causes ?

La campagne électorale, l'engouement qu'elle suscite, la multiplication des listes, la multiplicité des opportunités de rencontres et d'échanges en tous genres, entre les candidats et candidates qui font le tour des villages, à la rencontre des électeurs et les électrices potentiels. Mais aussi la volonté de se surpasser, d'être le meilleur, le plus puissant, ou la plus séduisante...d'être celui qui présente le plus gros programme et le plus d'arguments.

Un orgasme une voix !

"Guarda a putenza ! A vedi ? hè dura com'un canteddu ! Avec ça j'ai strappé 25 voix rien que dans la région du Taravu..." Nous raconte A.M, exhibant fièrement sa verge au comptoir d'un célèbre établissement Ajaccien. "facci un mesi chi un m'arrestu piu di cuzzà...Quandu pensu chi ci chjamani "i molli"..Si Gilles Simeoni fait un bon score, il me devra une fière chandelle..."

"La médecine a fait entrer la Corse dans l'ère de la "politrique". Le temps des places, services, et des distributions d'électroménager est révolu." Nous explique Andria Fazi, Maitre de conférence en science politique. "Basta i chjachjari è i prumessi ! Aujourd'hui une territorale se gagne en dégainant l'artillerie lourde..."

Il faut aller au charbon, même si cela déplait parfois...Le sacrifice des militants et militantes sera déterminant sur l'issue de l'élection : un orgasme une voix !

"Un culpetu ben' datu valli megliu chi u piu bellu di i discorsi.." Nous raconte ce vieux militant qui ne compte plus les campagnes électorales et les sacrifices patriotiques non plus..." Quandu eranu goffi, mi mandavanu à mè ! è a l'epica un ci era bisognu di midicini pà bata a campagna ! a sapperaghju eu ! à a me moglia li dicciu, scerì di u me core, un m'aspeta micca stà sera chi culemu à fà l'Alta Rocca incù Dumenicu...Eu eru sempri l'ultimu à entra in casa...Mà oh ! a smuntera era fata è ben'fata !..Et puis des fois , un a sapeti ? Entre collistiers et collistières, dui mesi Insemi pà u Rinnovu di a Corsica Libera, ça crée des liens...Quand on se tapait 10 heures de routes par jour, des fois le soir, quand on était loin de chez nous, on se prennait une chambre pour décompresser un peu...hein ? m'aveti capitu ? "

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