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Corse : Par crainte de représailles du peuple, le grand banditisme cesse ses activités.


"Aujourd'hui, si tu mets un coup de crosse à un commerçant Corse pour le mettre à l'amende, et que l'affaire est diffusée sur Facebook, 500 personnes débarquent chez toi avant les flics, pour te lyncher..."

Les jardins de l'Empereur, Siscu, Intersport : 3 agressions à l'encontre de Corses, et 3 mobilisations spontanées sans précédent sur l'île. Le grand banditisme insulaire, par la voix de l'une de ses figures, a décidé de mettre un terme à ses activités illégales et violentes sur l'île, devenues "trop risquées".

"Je me souviens d'un temps où tout était plus simple..." Nous confie J.S, un lieutenant du milieu Corse qui tient à garder son anonymat. "Avant internet, on avait pignon sur rue et personne ne bougeait...Si une "affaire" nous plaisait, on descendait voir le commerçant, on lui cassait les 2 bras et il nous signait vite l'acte de vente...Si on avait envie du dernier écran plat, on allait se servir dans le magasin sans passer en caisse !...Aux entrepreneurs, on leur faisait faire la maison et on les payait pas ! Et ils n'ont jamais fait autant de cinéma ! Ceux qui nous demandaient une explication, on leur mettait une gifle et ils se taisaient immédiatement...Aujourd'hui, si tu mets un coup de crosse a mezzu u fronte à un commerçant, pour lui prendre son affaire et que l'information est diffusée sur Facebook, tu as 500 personnes qui débarquent chez toi dans l'heure qui suit, et avant les flics, pour te lyncher !...Etre voyou en Corse n'est plus possible ! Tout le monde à un smartphone, et l'âne du village est capable de te filmer pendant que tu braques un fourgon ou une banque...Ci n'anderemu à braccà in altrò !..."

N.Dicuzza

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